Vendredi 14 juin 2019
J’arrive à la librairie La Belle Lurette, 26 rue Saint Antoine à Paris.
Séduisante vitrine avec nos photos, nos fiches de lecture et les livres pour lesquels nous allons offrir à d’autres notre plaisir de lectrices.
Nous sommes six femmes, libraires d’un jour.
Il y a : Je remballe ma bibliothèque d’Alberto Manguel, Deux années sur le gaillard d’avant de Richard Henry Dana, Marche ou crève de Sylvain Tesson, Plaidoyer pour le vin naturel d’Eric Morain, Les sept mariages d’Edgar et Ludmilla de Jean-Christophe Rufin, Aucun de nous ne reviendra de Charlotte Delbo, Un homme qui dort de Georges Perec, Tous, sauf moi de Francesca Melandri, Ombres sur la tamise de Michael Ondaatje, Trois étages d’Eshkol Nevo, Gioconda de Nikos Kokàntzis et bien sûr, les deux Bessette que j’apporte : Vingt minutes de silence et La Grande balade.
Rencontres des plus chaleureuses initiées par Laurence qui dirige la librairie.
Les clients passent
s’interrogent
discutent
feuillettent
découvrent
s’étonnent
achètent
Repartent avec un Bessette sous le bras.
On trinque à l’écriture, à la littérature.
Arrive Jean-Bernard Pouy. On parle roman noir. Il m’offre Ma ZAD. Il repart avec Bessette.
Arrive Charlotte Pons, qui sera à la Maison de la poésie jeudi prochain avec Laura Cahen, chanteuse, pour son roman Parmi les miens.
Anne nous rejoint. Elle a traversé la rue. Elle s’occupe de la Belle lurette jeunesse.
La pleine lune arrive.
La librairie ferme.
Il est 21h.
Paris gagné.
Merci à Laurence, à Yoann, et bien sûr à Benoît grâce à qui les livres de Bessette sont là.
Claudine Hunault